Quelques jours seulement après avoir obtenu un véritable plébiscite de la part de la représentation nationale, à l’occasion de Déclaration de politique générale, l’équipe gouvernementale dirigée par Alain-Claude Billie By Nzé pourrait connaître sa première valse de chaînes musicales.
C’est ce que, apprenons-nous, de certaines sources syndicales du côté de la magistrature. Elles préciseraient qu’il pourrait être, éventuellement, question d’un remaniement technique du gouvernement.
Les magistrats en grève illimitée, depuis plusieurs mois, aurait revendiqué comme parmi leur préalable, le départ de l’actuelle occupant du Ministère de la justice, Erlyne-Antonella Ndembet épouse Damas, avant d’entreprendre toute forme de dialogue.
Un remaniement technique qui pourrait également être précipité avec le décès du Ministre Michael Moussa Adamou, le Ministre des affaires étrangères dont le syndicat dudit département se trouve également être en grève illimitée. Et dont il faudrait pourvoir à la nomination d’un nouveau ministre.
L’exécutif gabonais qui entend organiser cette année des élections apaisées, avec en toile de fonds, la tenue d’une concertation politique nationale autour du chef de l’État n’aurait pas d’autres choix que celui de procéder à un remaniement technique du gouvernement qui devrait également, en toute logique, être l’occasion d’un rééquilibrage de portefeuilles ministériels.
Tous les yeux sont désormais braqués du côté du « 2 décembre ». Où, le natif de Ntang-Louli (Makokou), a réaffirmé diriger son action sous le triptyque : Patriotisme, pragmatisme, proximité. Afin de se démarquer des préjugés malveillants. Qui ont plombé l’action de la précédente équipe.
Et aussi et surtout pour apaiser le climat social délétère au niveau de la magistrature et des affaires étrangères avec l’ouverture d’un dialogue franc avec les syndicats.
(Nous y reviendrons).
Thierry Mocktar