Le programme « permis de conduire numérique » a été officiellement lancé ce 18 juin par l’ONG Gab Trotter. En partenariat avec l’ambassade de France et l’Espace PME, ce programme vise à initier les femmes de 15 à 65 ans à l’outil informatique.
Le Gabon s’est engagé depuis quelques années pour l’égalité des genres. C’est dans cette optique que Gab Trotter, à travers son nouveau programme de formation « permis de conduire numérique », souhaite soutenir les autorités en accompagnant les personnes vulnérables, notamment les femmes, dans l’utilisation responsable de l’informatique.
« Le permis de conduire numérique » est un programme conçu pour intégrer le maximum de femmes dans l’utilisation responsable de l’outil informatique, de l’internet et des médias. En plus de cela, nous proposons des sensibilisations sur les violences basées sur le genre, le droit à la santé sexuelle, un accompagnement psychologique, des ateliers de confiance en soi et un suivi pour faciliter leur intégration et le suivi des formations données », a expliqué Raïssa Mesange, coordinatrice de Gab Trotter.
En outre, à l’issue de cette formation, les bénéficiaires auront la possibilité de mettre en place une activité génératrice de revenus ou d’intégrer le monde professionnel.
« Elles sont formées pour devenir entrepreneures ou intégrer un milieu professionnel. Grâce à nos partenaires, nous leur trouvons des stages et elles sont libres de choisir quoi faire de leurs acquis », a-t-elle ajouté.
Par ailleurs, il convient de noter que cette initiative est financée dans le cadre du fonds FEF OSC 2024 de l’ambassade de France au Gabon. Il s’agit d’un programme d’appui à la société civile dédié aux actions impactant l’égalité des genres au Gabon. Lancé en février à travers un appel à projet, neuf candidatures ont été sélectionnées parmi une trentaine pour le cadre du Gabon.
« L’ambassade de France s’est engagée aux côtés du gouvernement gabonais depuis 2022 pour soutenir les actions de la société civile impactant l’égalité des genres, notamment la lutte contre les violences faites aux femmes, les violences basées sur le genre, la participation des femmes à la vie économique, en particulier des plus vulnérables, à travers certains programmes dans les prisons », a précisé Anaïs Noll Mbina, assistante maîtrise d’ouvrage FEF OSC à l’ambassade de France.
Flaury M