Dans la perspective de la tenue en décembre prochain à Montréal (CANADA) de la COP-15 sur la biodiversité, et en marge des travaux de la Semaine africaine sur le climat, le Groupe de négociateurs africains (GNA) est en conclave à Libreville.
La réunion ouverte en présence du Ministre gabonais des eaux et forêts et de l’environnement, le Professeur Lee White, devra permettre aux parties prenantes de prendre la mesure des enjeux liés à la préservation de la biodiversité. Proposer aux décideurs une feuille de route consensuelle et pertinente contre l’amplification des facteurs liés aux effets des changements climatiques et à l’urgence de la lutte contre la pollution plastique.
Pour le Docteur Savinna Ammassari, Coordinatrice-résidente du système Nations-Unies, Chef d’équipe-pays pour le Gabon : « l’Afrique a besoin d’une position commune pour la COP-15, car le continent apporte l’un des plus grands capitaux naturels à la table ».
En effet, l’Afrique, a besoin de parler d’une seule voix. Le système des Nations-Unies est d’ailleurs disposé à accompagner le continent noir à la prise des meilleures décisions pour les générations futures.
Ceci est d’autant plus vrai que l’ampleur de la perte de la biodiversité et la dégradation des écosystèmes imposent des réponses urgentes et audacieuses. Le continent africain héberge plus de 1/4 de la biodiversité mondiale et possède un grand potentiel de restauration de paysages forestiers. Plus de 720 millions d’hectares de surface totale correspondant à l’Amérique du nord et du sud. Un potentiel qui se trouve en danger permanent en raison des pressions économiques et sociales exercées par l’humanité.
« Les changements climatiques représentent une grande menace pour nos écosystèmes et notre biodiversité », a indiqué en substance le Professeur Lee White en ouverture des travaux qui se poursuivent jusqu’au 4 septembre prochain à Libreville.
Thierry Mocktar