Une opération des agents de la Police Judiciaire (PJ), de Libreville vient de permettre l’arrestation de deux individus suspectés de trafic d’ivoire d’éléphant. En effet, le jeudi 4 mars 2020, une équipe composée d’agents de la Police Judiciaire, d’agents des Eaux et Forêts, soutenue par des membres de l’ONG Conservation Justice, s’est déployée après avoir reçu des informations précises sur les lieux où devaient se tenir une transaction de pointes d’ivoire.
Durant ladite opération, monsieur Mac Hudson OKOUMA NDOULOU, de nationalité gabonaise, exerçant le métier de chauffeur d’un véhicule à usage de clando, et monsieur Menson ETAME, lui aussi de nationalité gabonaise, ont été appréhendés.
Ils étaient en possession de quatre (4) pointes d’ivoire destinées au commerce illicite.
Les deux suspects seront présentés devant le Procureur de la République de la formation spécialisée du Tribunal de Première Instance de Libreville pour répondre des faits de détention et de tentative de vente d’ivoire sans autorisation préalable des administrations compétentes.
Ils risquent jusqu’à 10 ans de prison conformément aux dispositions de l’article 388 du code pénal gabonais.
Gros mangeur de fruits, l’éléphant sème dans ses déjections des graines qui aident la forêt à se régénérer. Il crée des clairières propices à la grande faune (buffles, léopards, grands singes et beaucoup d’autres mammifères dont les antilopes). Sa disparition “aura des répercussions sur toute la forêt, du plus minuscule insecte aux grands mammifères”.
L’éléphant est aussi un indicateur écologique de l’état global de la santé de l’écosystème : la régression et l’éventuelle disparition d’un herbivore d’une telle importance entrainerait celle de beaucoup d’autres espèces.
Source : La disparition programmée des éléphants | Le Pratique du Gabon