La nomination d’Hervé Patrick Opiangah en tant que ministre des Mines et de Laurence Ndong en tant que ministre de la Communication a suscité de vives réactions au sein de la population gabonaise depuis l’annonce du Gouvernement de la Transition dirigé par Raymond Ndong Sima.
De nombreux internautes et observateurs de la vie politique gabonaise estiment que ces deux profils auraient pu être évités au sein du gouvernement. Pour beaucoup, Hervé Patrick Opiangah est lié à l’ancien système et sa moralité est sujette à caution, tandis que Laurence Ndong fait l’objet de débats en raison de sa nationalité.
Selon l’opinion publique nationale, Hervé Patrick Opiangah n’a pas sa place au sein du gouvernement. Il est présenté comme représentant tout ce qui est néfaste et nuisible dans le pays, avec des agissements allant à l’encontre des valeurs gabonaises. Il est considéré par certains comme quelqu’un de mauvaise moralité, ce qui va à l’encontre d’un des principes de la charte de la Transition qui exige que les membres du gouvernement soient de bonne moralité.
Cependant, ces derniers mois, Hervé Patrick Opiangah s’est illustré en se prononçant en faveur de l’amélioration des conditions de vie des jeunes sans emploi. Ses discours, soulignant les difficultés auxquelles est confrontée la jeunesse gabonaise, ont été bien accueillis par cette catégorie sociale. Il conseille aux jeunes de ne pas abandonner et de se battre, se positionnant parfois comme un exemple à suivre. On peut alors se demander à quel moment a eu lieu cette rupture avec le peuple.
En ce qui concerne Laurence Ndong, militante plaidant depuis plusieurs années pour la libération du Gabon, des informations affirment qu’elle a des origines camerounaises par l’un de ses parents. Cela la disqualifie automatiquement de toute position au sein du gouvernement, d’autant plus que l’article 44 de la Charte de la Transition stipule clairement que seuls les Gabonais d’origine peuvent être nommés au gouvernement.
Selon les preuves avancées, Laurence Ndong serait née en 1971 au Cameroun et aurait été civilement reconnue au centre d’État-civil de Bell à Douala sous le nom de Mengue-Me-Nzogue Laurence. Elle aurait acquis la nationalité gabonaise en 2009 par le biais de sa mère, qui a été affiliée à un Gabonais nommé Michel Nzoghe.
Au sein de la diaspora gabonaise, en particulier en France, cette possibilité est largement évoquée. Depuis sa réception au Palais présidentiel et son entretien avec le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition, la question de sa nationalité suscite des débats. Jonas Moulenda, un Gabonais alerteur vivant en France, avait déjà attiré l’attention des autorités gabonaises sur la nationalité douteuse de Laurence Ndong. Il s’était indigné en demandant pourquoi une Camerounaise parlerait au nom des Gabonais de France et à quel titre.
La nomination de Laurence Ndong pour remplacer Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, un Gabonais dont la population s’était familiarisée avec, est contestée depuis hier. Les preuves avancées de son appartenance à la nation camerounaise suscitent l’indignation quant à sa participation à un gouvernement censé privilégier les citoyens gabonais. Cela soulève des questions, car il est nécessaire de mener une enquête plus approfondie sur la moralité et l’origine des personnes censées représenter l’État.
Sofia (source Refletgabon.)
Bêtise humaine !!!! Vous acceptez partout des présidents époux d’étrangeres ;française et autres .
leurs enfants seront des citoyens de second ordre alors ?!!!
Soyons cohérents
Si les origines sont importantes exigeons de nos candidats a la candidature d’être mariés exclusivement à une femme du pays .
Ou bien?????