Victime d’un enlèvement fin juin dernier, le président du Syndicat national des enseignants chercheurs section Université Omar Bongo (Snec-UOB) a reçu hier, lundi 19 juillet la solidarité de sa famille qui est outrée par « les agissements de lugubres personnages. »
C’est lors d’un point presse animé dans une structure au quartier Sibang, à Nzeng-Ayong, dans le sixième arrondissement de la commune de Libreville que les membres de la famille de Mathurin Ovono Ebe, venus nombreux pour la circonstance, ont exprimé leur solidarité envers le leur. Victime d’un enlèvement des semaines plus tôt, ces derniers ne sont allés par quatre chemins, en traitant les ravisseurs du président du Snec-UOB de « lâche » pour l’acte commis envers leur fils, neveu, frère, père, oncle et ami.
Par la voix du Porte-parole de la famille, Samuel Ondo Mezui, ces derniers se sont dits « profondément outrés par les agissements de lugubres personnages, passés maîtres dans des actes de banditisme d’État et dans l’exécution de basses besognes sur une population qui n’aspire qu’à vivre paisiblement. » De même, la famille s’indigne que les moyens de l’Etat aient été utilisé par des « commanditaires véreux », qui selon elle, se servent de leur position dans les différents rouages du Pouvoir, pour sévir en toute impunité et régler des comptes à leurs compatriotes, sachant qu’ils ne seront pas inquiétés.
La famille s’est également dite révoltée par le silence « assourdissant » des autorités de tutelle du président du Snec-UOB. « Depuis que cet incident est survenu à notre fils, neveu, frère, père, oncle et ami, nous n’avons entendu aucune réaction de condamnation ou de réprobation, ni de soutien d’une quelconque forme de leur part.
Dans la même veine, nous nous étonnons du mutisme qu’affichent les responsables académiques, premiers partenaires du Snec-UOB, eux qui depuis son entrée en fonction, n’ont eu de cesse de le convier aux rencontres de construction de leur espace commun, et qui étaient d’ailleurs, au moment de la survenue des faits, en négociations avec son Bureau. Curieuse attitude », s’est indigné la famille via la voix de son Porte-parole.
Le motard