Depuis plusieurs jours une intense cabale de nuisance est activée autour du Samu social gabonais. Les objectifs de cet acharnement relayé à grands coups de scoop médiatique visent principalement la personne du Docteur Wenceslas Yaba, le coordinateur général de cette entité sous tutelle administrative du Ministère de la santé et des affaires sociales.
Dont le succès populaire, évident, des équipes sur le territoire national semblent visiblement déranger dans les milieux sanitaires du pays. Notamment chez certains acteurs du secteur qui veulent nuire à l’urgence sanitaire et sociale déployée au quotidien, et parfois dans les zones hostiles, depuis cinq ans par le Samu social gabonais qui apporte encore ce réconfort sanitaire de l’action publique auprès des populations.
Surtout en matière d’offre de prise en charge sanitaire et de dotation gratuite de médicaments aux gabonais défavorisés ou exclu du système d’une prise médicale dans les structures publiques de l’État. Transformées dans certains cas en « officines » privées par certains praticiens avec des coûts exorbitants. Où va alors cet argent si ce n’est dans les poches de ces acteurs.
Alors qu’avec moins d’un tiers de subvention, contrairement à ce que l’État alloue à ses structures publiques, avec la contribution des Finex (Financements extérieurs) soit près de 450 milliards de francs CFA (selon la loi des finances), le Samu social est parvenu à soigner un peu plus de 1 112 000 personnes à ressources limitées ou inexistantes dans différentes pathologies avec du matériel de pointe sur l’ensemble du territoire national.
C’est dire qu’avec une réelle volonté par les acteurs de la santé publique, la matérialisation de la politique sanitaire du Gabon impulsée par le chef de l’État, l’ensemble des gabonais devrait, en toute logique, bénéficier de prise en charge gratuite dans les hôpitaux publics.
Est-ce parce que le Samu social aurait démontré que cela est parfaitement possible que le Docteur Wenceslas Yaba est l’objet d’une campagne de dénigrement ? Et dont un groupuscule « d’anciens agents » qui se réclament d’un collectif de 150 (?) personnes accuse de « détournements (?) ».
Comment 150 personnes font elles l’objet d’un licenciement alors qu’à leur recrutement la structure disposait d’un effectif d’à peine 80 personnes, toutes des bénévoles à l’exception de quelques médecins spécialistes. Les gabonais comprendront.
En effet, ces personnes ne sont en réalité qu’une poignée visiblement manipuler et instrumentaliser par des mains noires à des fins inavoués dans le milieu sanitaire du pays. Après avoir, dans les mêmes conditions, servi de bénévoles au Copil durant l’épidémie coronavirus. Où ils sont également menés le même tapage pour s’attirer de la compassion de l’opinion.
Au Samu social, lieu de toutes les convoitises, on préfère s’activer à l’essentiel. Comme l’on fait remarquer certains patients. C’est à dire assurer au quotidien la gratuité de la prise en charge sanitaire et sociale pour les gabonais à ressources limitées ou inexistantes dans les différentes structures du Samu social à travers le pays pour rendre effectif la politique du Président de la République. Et non de focaliser sur la manifestation d’une incurie de cabale insensée par des thuriféraires en mal de sensation. Dont les mobiles de l’agitation ne profitent qu’à leurs commanditaires.
Surtout qu’à l’approche des consultations populaires toutes les stratégies sont déployées ou élaborées pour ternir l’image des citoyens engagés dans l’accompagnement de l’action de la politique du chef de l’État en matière sanitaire et sociale. Wenceslas Yaba fait assurément partie de ces personnes cibles.
Thierry Mocktar