Arbitrairement « disqualifié » de la course à l’élection présidentielle du mois d’août prochain, dont il s’est porté candidat pour le compte de sa formation politique, Jean-Boniface Assélé, a récemment entretenu les militants et sympathisants du Centre des libéraux réformateurs (CLR) au sujet du rejet de sa candidature par le CGE (Centre gabonais des élections).
Surpris par cette décision dont les raisons semblent bien évasives, le général d’Armée à la retraite a laissé entendre qu’il n’entend se laisser influencer par des « mains légères » qui veulent tripatouiller le processus électoral.
S’en remettant à la compétence des institutions auprès desquelles a été introduit son recours, dont la Cour Constitutionnelle, le requérant a promis allé jusqu’au bout de sa détermination. Avec cet objectif de battre tous les candidats déclarés au cas où se manifesterait la vérité en sa faveur. Et pour rendre le Gabon au gabonais.
Certes, courroucé par ses « complots » politiques, Jean-Boniface Assélé a également promis obtenir l’annulation du processus actuel en cours afin de la mise en place d’une transition pour le bien de tous au cas où il obtiendrait gain de cause auprès de la haute juridiction.
« Je sais que ça commence à bouger. Les gens se posent des questions. Je tenais à vous dire qu’il faut garder votre calme. Le sang ne doit pas couler sur cette terre. Et ce n’est pas Monsieur Assélé qui, naturellement, le ferait », a-t-il lancé à l’endroit de ses partisans. Afin d’éveiller en eux le sursaut patriotique pour sauver la République en danger face aux « prédateurs » qui le pillent. Et afin qu’ils gardent leur calme et sens de la responsabilité.
Il est à noter que les griefs ayant motivé le rejet de la candidature de Jean-Boniface Assélé est le fait de son appartenance à un groupement de partis politiques légalement reconnus de la majorité et signataire, d’une part, de la charte de la majorité. Violation de l’article 19 de la majorité, d’autre part.
Il est à noter que quelques jours avant sa déclaration des candidatures, le Centre des libéraux réformateurs dont Jean-Boniface Assélé en est le président s’est auto-exclu de cette même majorité.
Thierry Mocktar