Réalisés à 94%, le presque aboutissement des travaux du Programme intégré pour l’alimentation en eau potable et l’assainissement de Libreville (PIAEPAL) permet aux habitants du Grand-Libreville d’espérer à de meilleurs lendemains en matière d’accès à l’eau potable.
Après plusieurs années de stress hydrique, les habitants du Grand-Libreville pourraient à nouveau voir de l’eau couler dans leur robinet. C’est ce qui augure la réalisation à hauteur de 94%, des travaux du PIAEPAL, un programme visant à garantir, d’ici 2025, un accès universel et durable à l’eau potable et à l’assainissement sur l’ensemble du territoire national.
En effet, le renouvellement et extension de kilomètres de réseau existant, réalisation de travaux de réparation sur 20 kilomètres de canalisations dans des bâtiments administratifs, construction de 60 bornes fontaines publiques et de 4 nouveaux châteaux d’eau et branchement domiciliaires, individuels et collectifs de 11 000 ont été effectués à ce jour.
Pour les responsables du ministère de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques, ces indicateurs illustrent la transformation progressive des infrastructures en vue de répondre aux besoins croissants des populations. Conséquence, d’ici juin 2025, tout pourrait être fin prêt pour mettre fin au stress hydrique dont souffrent les gabonais depuis plusieurs années.
Ce qui permettra d’améliorer les conditions de vie des populations des communes de Libreville, Owendo, Akanda et Ntoum. Un idéal qui préoccupe au plus haut point les autorités de la Transition. Toutefois, entre les annonces et l’effectivité, reste plus qu’à attendre l’effectivité de l’accès à l’eau potable à Libreville.
Flaury Moukala