Le chef de l’État Ali Bongo Ondimba a présidé, hier (jeudi), en présence des membres de la Cour Constitutionnelle, la double cérémonie de prestation de serment de la nouvelle équipe de la Mediature de la République conduite par Alexis Boutamba Mbina, et celui d’un Haut-commissaire de la République, Moise Bibalou Koumba.
Nommés en Conseil des ministres du 28 avril dernier, le nouveau médiateur de la République et son équipe, et le Haut-Commissaire de la République s’engagent à remplir consciencieusement les devoirs de leurs charges et œuvrer, sous l’impulsion du Président de la République à la consolidation du dialogue entre les fils et filles du pays, et à la préservation de la paix sociale chères au chef de l’État.
« Je jure de remplir consciencieusement et scrupuleusement les devoirs de ma fonction, de me comporter en toute circonstance avec dignité et de garder religieusement, même après la cessation de mes fonctions, la confidentialité des dossiers et des informations dont j’aurais en ma connaissance dans l’exercice de celles-ci et d’agir toujours fidèlement et loyalement envers le chef de l’État Je le jure », ont-ils déclaré.
Conformément à la Loi n° 002/2022 du 23 mars 2022 portant ratification de l’Ordonnance n° 016/PR/2021 du 13 septembre 2021 portant institution de la Mediature de la République, cette institution a pour mission d’assurer auprès des administrations, des collectivités locales, des établissements publics et de tout autre organisme investi de mission de service public les fonctions de médiation, de concertation, de protection et de promotion des droits.
En outre, le médiateur de la République a pour missions principales de contribuer à l’établissement de l’État de droit, de la démocratie, et de la bonne gouvernance administrative, de rechercher la paix sociale. Le Haut-commissariat de la République est une institution qui a en charge l’évaluation, le suivi et la mise en œuvre de l’action politique du président de la République en vue de l’amélioration des conditions de vie de gabonais et des gabonaises.
Thierry Mocktar