Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des poissons migrateurs le 21 mai 2022 dernier à Lambaréné, à cet effet une délégation de la direction générale des écosystèmes aquatiques et de l’ONG the nature conservancy s’est rendue dans la ville du grand blanc pour célébrer cet l’événement grandeur nature.
La délégation qui a séjourné à Lambaréné, chef-lieu du Moyen-Ogooué pour célébrer la journée mondiale des poissons migrateurs, a avec le concours de l’ONG locale OELO, la direction provinciale des eaux et forêts et les équipes du site Ramsar du Bas Ogooué, procédé à une série d’activités qui ont vu la participations de plusieurs élèves de la ville de Lambaréné.
En effet, ce le 21 mai 2022 dernier, les hostilités ont été lancées au collège Jean Baptiste Adiwa, dans le 1e arrondissement par des chants et poèmes des élèves des clubs environnement sur le cycle de vie des poissons migrateurs et les défis auxquels ils sont confrontés. Après le lancement, les équipes se sont rendues sur le terrain, plus précisément le long de l’Ogooué pour le nettoyage, avant de se retrouver à la mairie centrale pour une conférence commise à cet effet.
Là-bas il était question pour les organisateurs de rappeler l’importance capitale desdites espèces qui, d’ailleurs, contribuent au bien-être des autres espèces et des écosystèmes aquatiques. Les poissons migrateurs (capitaines, rouges, raie, carangue etc.) sont des espèces qui migrent des eaux marines vers les eaux douces pour soient s’alimenter, se reproduire. Malheureusement, ce périple fait souvent face à l’action de l’homme par le canal de la pollution fluviale.
De ce fait, cette journée aura été l’occasion de rappeler aux uns et aux autres la nécessité de protéger nos écosystèmes aquatiques en évitant de rejeter les déchets solides et liquides dans les cours d’eau.
Enfin, parmi les poissons migrateurs, le poisson-scie en est exemple parmi tant d’autres. Au cours de son cycle de vie, il va passer une partie en mer et une autre petite dans les eaux douces. Sa présence est très importante pour les autres espèces du milieu. Sauf que depuis plusieurs décennies, on constate pour le regretter la disparition de ces espèces.
D’où l’inquiétude des acteurs de la conservation notamment, les écosystèmes aquatiques et l’ONG the nature conservancy.
« Nous sommes inquiets et voulons savoir pourquoi on ne les retrouve plus dans certains endroits. À cet effet, nous avons profité de cette journée pour mener des enquêtes auprès des pêcheurs qui, à une centaine, époque les capturaient », a déclaré le chef de mission, Jean Yvon Langmane.
Newman