Le Gabon fait face à de nouvelles sanctions de la communauté internationale suite au coup d’État perpétré par les forces de défense et de sécurité. Cette fois, c’est le Commonwealth qui prend des mesures conservatoires en suspendant partiellement le Gabon de ses instances pour une période de deux ans.
Cette décision a été prise lors du 63e Groupe d’action ministériel du Commonwealth, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York.
Le Commonwealth, organisation à laquelle le Gabon est affilié, a vivement condamné le renversement de l’ordre constitutionnel au Gabon et cherche à accompagner le pays vers une sortie de crise rapide.
« Cette suspension partielle entraîne la suspension des Conseils du Commonwealth et l’exclusion du Gabon de toutes les réunions et événements intergouvernementaux, y compris les réunions ministérielles et le sommet du Commonwealth (CHOGM) ».
L’objectif de cette suspension est de mettre la pression sur le Gabon pour qu’il rétablisse la démocratie dans un délai de deux ans. Si le pays ne parvient pas à le faire, une suspension définitive est envisagée. Le Commonwealth, en tant qu’organisation promouvant la démocratie et les droits de l’homme, souhaite rappeler l’importance de ces valeurs et sanctionner les actions anticonstitutionnelles.
Le Gabon dispose donc de deux ans pour agir et mettre en place des réformes permettant de rétablir la démocratie. Cette suspension doit être perçue comme une incitation à agir rapidement et à collaborer avec la communauté internationale pour résoudre la crise politique.
Le respect des principes démocratiques est essentiel pour la stabilité et le développement du Gabon, et il est primordial que le pays s’engage pleinement dans ce processus afin de retrouver sa place au sein du Commonwealth.
Sofia
En fait, on s’en fout. L’entrée au Commonwealth était une fantaisie d’Ali et de Sylvia Bongo, aidés en cela par Lee White. Cette suspension anticipe tout juste notre sortie de fait de ce machin.