La lutte contre le chômage au Gabon, comme dans les autres pays en voie d’émergence, est aujourd’hui érigée en une priorité de l’action gouvernementale. Durant plusieurs années, l’économie gabonaise est restée tributaire de l’extraction des matières premières, faible utilisatrice du capital humain du pays.
Les principaux débouchés professionnels ont longtemps résidé dans la seule administration publique. Pour les autorités gabonaises, la création des emplois dépend aujourd’hui de l’élargissement du tissu économique national.
Depuis 2013, près de 100 entreprises se sont installées dans la Zone industrielle spéciale (ZIS) de Nkok, créant plusieurs milliers de postes, avec des transferts de connaissances et d’expériences.
L’entrepreneuriat connait également un regain, et le gouvernement l’accompagne via des incubateurs, un fonds d’investissement et une société de garantie.
L’objectif étant d’établir un partenariat public-privé (PPP) avec des institutions de microfinance pour les inciter à mieux accompagner les petits opérateurs économiques.
« Nous devons faire beaucoup plus encore pour offrir d’autres possibilités aux jeunes, mais nous sommes sur le bon chemin. Mon objectif, à terme, c’est le plein-emploi au Gabon. Cela prendra du temps mais je sais que notre s y arriverons. La réforme de notre système éducatif, initiée il y’a quelques années et qui promeut la formation technique et professionnelle afin de mieux correspondre aux besoins du marché du travail, y contribuera beaucoup», indique le président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Thierry Mocktar