Jusqu’où ira la guerre des « clans » qui prolifère à la mairie de Libreville, en est-on à se demander. Après la tentative infructueuse du pseudo démission d’Eugène Mba de son poste de Maire de Libreville, c’est désormais au tour de son Directeur de cabinet, Guy-Amour Moutoucky, qui fait l’objet d’acharnement médiatique.
Une cabale instrumentalisée par les lobbies ayant embrigadé le fonctionnement de la première institution municipale du pays. Dont Eugène Mba a pour mission première de redresser la barre. Cela se traduit par la matérialisation des actes d’éthiques posés au quotidien par l’édile de Libreville.
Malheureusement la guerre de « clans » qui règne au sein de l’environnement municipal constitue un frein aux objectifs de redressement de l’Hôtel de ville de Libreville assignés à Eugène Mba. Et pour cause, les attaques ciblent sur la personne de Guy-Amour Moutoucky. Qui serait « soupçonné (?) De verser dans la magouille ».
Des accusations qui ne reflètent nullement le caractère de déontologie, de probités morales et intellectuelles de la personne mis en cause. A regarder de très près, cette cabale pondue dans une presse à sensation ressemble beaucoup plus comme une missive épistolaire d’un écrivassier à la solde et curieusement très inspiré, qui fonde ses allégations sur la base de la note de service du 04 juin 2021, signée et publiée par le DC, qui relève de ses fonctions d’Inspecteur général municipal (IGM) le nommé Max-Florent Ndong Moukandjo, conformément à l’Arrêté n° 028/PE/CM/ML du 10 juin 2014.
Il est, en effet, reproché à Max-Florent Ndong Moukandjo en complicité avec d’autres d’autres agents municipaux, placés sous son autorité, de s’être rendus responsables de faits répréhensifs en inadéquation avec le devoir de probité et d’exemplarité qui lui incombait dans le cadre de ces charges. Des actes sur lesquels la justice ne manquera, d’ailleurs, pas de s’appesantir en temps opportun. Comme on le voit, la cabale à l’encontre de Guy-Amour Moutoucky est d’une bassesse inouïe et de malveillance qui traduit des stratégies de nuisance et de déstabilisation du Directeur de cabinet du Maire de Libreville.
Max-Florent Ndong Moukandjo ou encore les commanditaires de ses attaques seraient habités d’une mauvaise foi du fait d’avoir perdus des fonctions dont ils tiraient largement profit au détriment de l’institution municipale. Il revient ainsi de prouver que Guy-Amour Moutoucky et Esper-Durand Léyémé, IGM intérimaire, ont réellement trempé dans le détournement des 200 millions de francs cfa. Au risque de paraître comme un imaginaire fait de diabolisation de ces compatriotes.
Thierry Mocktar