Société industrielle et frigorifique du Gabon (Sifrigab) qui malgré la création au début des années 2000 n’est jamais réellement rentrée en production devrait démarrer ses machines. Et pour cause, les espoirs nourris par la présence d’investisseurs Abu-Dhabiens dont l’intention est d’accompagner le Gabon dans ce projet.
Sifrigab, l’usine de production de poissons frais, congelé, séché, fumé et salé ainsi qu’à la fabrication de conserves de thon pourrait redémarrer les machines, après près de 20 ans d’arrêt. En effet, présents au Gabon en vue de tâter les opportunités d’affaires qu’offre le pays, des investisseurs des Emirats-Arabes-Unis s’intéressent particulièrement à cette usine.
Une vue de l’extérieur l’usine Sifrigab
« Nous avons effectué le déplacement pour visiter Sifrigab ici au Gabon qui est une usine de transformation de thon. C’est notre premier intérêt. Durant cette visite, nous avons constaté que l’usine sera fonctionnelle sous peu…Mais avant, nous devons évaluer les conditions de sa réhabilitation », a fait savoir Thiran Renasinghe de l’entreprise E20 investissement himted basé à Abu-Dhabi.
Construite en 2003 et inaugurée en 2005, l’usine est un modèle d’adaptation économique. Sa production destinée à la fois aux marchés national et international, permettrait de créer entre 1000 et 3000 emplois directs et indirects. Construite sur une surface de 2 hectares, l’usine est dotée d’une capacité de stockage de 4000m2 et d’une capacité de chambre froide pour les produits surgelés de 1 100 tonnes.
Une vue de l’intérieur de l’usine
En charge du projet de l’industrialisation de la filière thonière pour le Gabon, Kombila Koumba se réjouit des perspectives de reprise de ce projet qui selon lui est un véritable catalyseur économique. L’annonce de la relance des activités de l’usine est un signe d’espoir à plus d’un titre pour lui.
« Cela fait 20 ans que le Gabon dispose de ce bel outil mais qu’il n’a pas réellement démarré. Des essais ont été faits pour la transformation du thon, mais l’usine n’est pas réellement rentrée dans sa pleine capacité de production. On a l’espoir qu’avec les nouvelles autorités, il y ait vraiment un dynamisme et que cette usine voit le jour et emploie les gabonais, quand on sait qu’elle peut employer 2 à 3000 personnes en termes d’emplois directs et indirects », projette-t-il.
Kombila Koumba faisant visité l’usine a l’investisseur Abu-Dhabiens
Pour le responsable en charge du projet de l’industrialisation de la filière thonière pour le Gabon, la mise en service de cette usine permettrait à terme de résorber la question du chômage et de mettre à la disposition des marchés locaux, du poisson tout en contribuant à l’économie à travers les impôts, etc… Pour cela, croit-il à l’engagement et la détermination des plus hautes autorités de la Transition qui placent le secteur pêche au cœur de leur préoccupation de développement.
Le fils du bled