Il est clair que les privilèges exceptionnels accordés aux membres de la Cour constitutionnelle gabonaise continuent de susciter un vif débat au sein de la population. Les avantages tels que les voitures de fonction de grand luxe, les voyages à l’étranger et les soins médicaux exclusifs aux États-Unis pour les anciens membres, notamment l’ex-présidente de la Cour, ne cessent d’alimenter les suspicions de partialité au sein de l’institution.
Le retour en fonction de l’ex-présidente, surnommée la « reine-mère » en raison de son rôle présumé dans les victoires électorales de l’ancien régime, a ravivé les inquiétudes quant à ces avantages considérés comme étant en décalage total avec la réalité quotidienne des Gabonais.
Des extraits de la loi organique de la Cour constitutionnelle circulent sur les réseaux sociaux, révélant la nature et l’ampleur de ces privilèges, notamment en ce qui concerne les moyens de transport, les voyages à l’étranger et les titres honorifiques attribués aux anciens membres de la Cour.
Ces révélations ont généré un mécontentement généralisé parmi la population, qui perçoit ces avantages comme des éléments pouvant influencer l’impartialité de la Cour constitutionnelle dans ses décisions. De nombreuses voix s’élèvent pour remettre en cause la capacité de la Cour à rendre des verdicts conformes à la vérité et à la réalité, étant donné les bénéfices jugés excessifs accordés à ses membres.
La question de savoir si le CTRI peut intervenir pour mettre un terme à ces privilèges ou s’il va confirmer le statut controversé de la « reine-mère » demeure ainsi au cœur des préoccupations des citoyens gabonais. Les appels à une réforme en profondeur de ces avantages extraordinaires ne cessent de se multiplier, tandis que la Cour constitutionnelle se retrouve au cœur d’un débat crucial sur son impartialité et son indépendance.
Le fils du bled (source Gabonreview)