Dans un récent développement concernant les allégations selon lesquelles le président de la République, Ali Bongo Ondimba, serait empêché de rendre visite à sa famille, de nouveaux détails émergent.
Alors que certains proches ont accusé le nouveau pouvoir de Libreville de séquestrer l’ancien chef de l’État, des informations provenant du journal en ligne gabonmediatime révèle que la décision de ne pas rencontrer sa mère et sa grande sœur provient en réalité d’Ali Bongo Ondimba lui-même. Au cœur de cette situation complexe se trouve le profond mécontentement d’Ali Bongo Ondimba à l’égard de la mise hors d’état de nuire de son épouse Sylvia Bongo et de son fils Noureddine Bongo Valentin.
L’ancien chef de l’État tient fermement à ne pas quitter le pays sans eux, tout en marquant une séparation avec sa famille biologique, y compris sa mère et ses frères et sœurs. Les membres du clan Bongo, qui tentent de rentrer en contact avec Ali Bongo Ondimba, sont confrontés à une réalité déconcertante.
Le président refuse catégoriquement les visites de sa mère, Patience Dabany, et de sa grande sœur, Pascaline Mferri Bongo Ondimba. Même si elles se sont déjà rendues à sa rencontre par le passé, elles ont été confrontées à un refus catégorique. Cette décision personnelle d’Ali Bongo Ondimba soulève des questions quant aux allégations contenues dans une note vocale devenue virale sur Internet, mettant ainsi en doute l’intégrité du président de la transition gabonaise.
Il est intéressant de noter que cette situation n’est pas nouvelle. Avant le « Coup de libération » du 30 août 2023, Ali Bongo Ondimba avait déjà pris ses distances avec sa mère. Les mois qui ont suivi son AVC ont été marqués par une situation pathétique, où la famille Dabany a supplié Sylvia Bongo Valentin de leur permettre de rencontrer leur propre fils. Malheureusement, leurs requêtes sont restées vaines, à l’exception des périodes de deuil.
Le fils du bled