Le Gabon vit dans l’ombre d’un couvre-feu depuis le coup d’État du 30 août 2023, imposé à l’origine par le pouvoir déchu et maintenu par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Alors que le pays tente de se remettre des ravages de la pandémie de Covid-19, ce couvre-feu prolongé plonge l’économie gabonaise dans une crise imperceptible, exacerbant la pauvreté et la délinquance. Cette situation soulève des interrogations cruciales sur les intentions véritables du pouvoir actuel.
Depuis plusieurs mois, le Gabon est paralysé par un couvre-feu drastique, qui étouffe l’économie du pays déjà fragilisée par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Les répercussions sont profondes et alarmantes, mettant en péril le secteur du tourisme et de l’hôtellerie, représentant 4% du PIB du pays. Plus de 40 000 personnes et 120 entreprises sont directement touchées par les restrictions nocturnes, selon les chiffres du Club de tourisme de Libreville.
Parallèlement, le tissu commercial ainsi que les chaînes d’approvisionnement et de services sont entravés, mettant en péril la survie de milliers d’entreprises. Les travailleurs du secteur informel, dépendant des activités nocturnes, sont en proie à une chute vertigineuse de leurs revenus. Même le secteur des transports souffre, avec l’impossibilité de répondre aux besoins urgents de déplacement pour les malades en période nocturne.
Pourtant, cette mesure de couvre-feu prolongé ne fait qu’aggraver la situation. Elle alimente une insécurité grandissante et une délinquance croissante dans les quartiers populaires, où les rues et pistes non contrôlées deviennent des foyers de criminalité. Ironiquement, l’inefficacité et l’absurdité de cette mesure restrictive sont mises en évidence par l’augmentation de la criminalité pendant une période où les restrictions sont censées garantir la sécurité.
Face à cette crise sans précédent, il est impératif que le couvre-feu soit levé rapidement. Les conséquences économiques et sociales sont désastreuses, avec des milliers de Gabonais qui voient leur vie piégée dans une situation de compression. Les promesses d’un « coup de liberté » faites par Brice Clotaire Oligui Nguéma lors de la transition semblent s’être évanouies, laissant place à une réalité contradictoire. Les Gabonais se questionnent sur les réelles intentions du gouvernement actuel et sur la nécessité de cette prolongation du couvre-feu.
La levée du couvre-feu est essentielle pour sauver l’économie gabonaise, pour redonner confiance à la population et pour permettre la reprise des activités vitales pour le pays. Il est temps que le gouvernement de transition prête une oreille attentive aux préoccupations de la population et prenne des mesures appropriées pour restaurer la confiance et instaurer la liberté tant espérée.
Le Gabon ne peut pas se permettre de rester dans cette situation de paralysie prolongée. Il est grand temps de lever le couvre-feu afin de redonner espoir à la nation, de revitaliser l’économie et de reconstruire un avenir plus prospère pour tous les Gabonais.
Le fils du bled (source Gabonreview)
Svp ne faites pas de l’avis d’une minorité, la raison ou les mœurs d’une majorité comme font les occidentaux avec le mariage pour tous.
La population gabonaise est majoritairement jeune et les parents de ces enfants sont heureux de savoir, que ces derniers n’ont plus de raison de sortir la nuit de manière subtile car ils n’y a plus de distractions de nuit pour tous à titre officiel.
La nuit est faite pour dormir et dans les 24h d’un jour: il y a assez d’heure entre 6h00 du matin et 24h00 pour faire vivre l’économie du pays sainement donc svp il n’y a pas de feu au poudre avec ce couvre feu salutaire.Merci!