En France depuis quelques temps, après avoir recouvré sa liberté accordée par les autorités gabonaises pour des raisons sanitaires, l’opposant Jean Ping a (enfin) levé le voile sur son intention de ne pas briguer le prochain scrutin présidentiel qui aura lieu dans quelques semaines au Gabon.
Euphémisme stratégique ou repli d’impréparation ? Nul n’en sait. Toujours est-il que dans une approche qu’il privilégie pour haranguer de manière à encensé l’opinion sur une prétendue « victoire » lors du scrutin de 2016, l’ancien candidat défait par Ali Bongo Ondimba, a affirmé dans un entretien accordé, ce Jeudi 13 juillet, aux chaînes françaises « France 24 » et « RFI » que « Je ne peux pas être candidat à une élection pipée d’avance ».
Simple fleur de rhétorique pour se (re) mettre dans les bonnes grâces de l’opinion de ses sympathisants après avoir entretenu l’illusion ? Pour les gabonais les propos tenus par l’opposant on l’effet du déjà entendu avant sa déclaration de candidature. Dont il finira par se porter candidat il y’a sept ans. Au point que le temps de la durée d’un septennat conduit par le président Ali Bongo Ondimba, déclaré vainqueur du scrutin, Jean Ping passera le temps à réclamer une « victoire » qui ressemble bien à un canular auprès de ses sympathisants.
Dont de nombreux acteurs ont fini par déserter la barque. Pour des raisons de résultats négatifs. Pour s’en convaincre, Jean Ping aura simplement souhaité « bon vent » à ceux de candidats de l’opposition gabonaise qui se bousculent pour une course au pouvoir face à la candidature du président sortant Ali Bongo Ondimba donné pour favori par les différentes tendances.
« Je n’ai pas de préférence à donner dans ces conditions », a-t-il ajouté. Comme pour annihilé tout espoir possible pour ceux qui attendaient son potentiel soutien ou consigne de vote en leur faveur. Il faut rappeler que plusieurs de ses candidats annoncés pour la prochaine élection présidentielle sont issus de la Coalition pour la nouvelle république (CNR). Plateforme politique qui a soutenu la candidature de Jean Ping au scrutin de 2016.
Thierry Mocktar