Gaél Binet Dinzambou et Marida viennent de poser la première pierre relative à la construction de leur futur foyer. Lesquels ont pris un engagement solennel le 15 avril dernier à l’aéroport, un quartier situé dans le 2e arrondissement de la commune de Lambaréné. En présence des parents, frères et sœurs en Christ, amis et connaissances. Le futur couple est fidèle de l’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire du Gabon (EACMG).
Le mariage à toutes les étapes commence bel et bien par les Fiançailles, suivi du mariage coutumier en passant par le mariage civil et bien évidemment boucler la boucle par le mariage religieux. Le dernier cité revêt un caractère Divin. Et pour cause. L’on ne peut divorcer. Sauf en cas d’infidélité de l’un des partenaires. Dans le cas contraire, c’est la mort qui sépare l’un de l’autre.
En prenant la parole devant une auguste assemblée, Gaél s’est dit plus que satisfait d’avoir rencontré Marida.
À ses dires, il ne s’agit pas d’un hasard, mais plutôt de la volonté de Dieu. « Je bénis le Seigneur pour avoir permis par sa volonté parfaite que le terrain sur lequel je devrais construire, et qui m’a d’ailleurs été destiné par le Père céleste soit encore inoccupé. Pour éviter de perdre du temps et surtout au risque de perdre ma parcelle, je viens de poser la première pierre qui me donne quitus de construire dans 2 ans, délai requis selon la norme », a déclaré le futur propriétaire de terre.
La terre sur laquelle la première pierre a été posée s’est dite honorée. « J’en suis persuadée que le Seigneur a exaucé mes prières. En effet, je lui ai toujours demandé de me donner un homme qui le craint », a laissé entendre l’enseignante d’histoire-géo.
L’Eglise de l’Alliance Chrétienne et Missionnaire d’Isaac dont Simon André Mbadinga, est le pasteur local, par ailleurs surintendant du Moyen-Ogooué a tenu à rendre un hommage mérité aux fiancés au culte de dimanche 16 mars. En présence des frères et sœurs dans la foi. Pour le pasteur, père spirituel de Marida, ce n’est que le début ou bien le commencement, c’est selon.
« Nous vous accompagnons aux fiançailles, aux mariages : coutumier, civil et religieux. Après, le reste vous reviendra à vous de bâtir votre foyer. Avec le Seigneur Jésus christ bien sûr. Là-bas, nous ne serons plus avec vous », disait le ministre de cultes. Sans dire que les choses plus sérieuses ne sauraient tarder.
Newman
