Les gabonais ont-ils de nouveau la volonté de se réconcilier avec Dieu en cette période de lutte contre la pandémie de la Covid-19 ? C’est l’impression qui se dégage depuis la naissance du climat de tension perfectible du malentendu entre le gouvernement et les leaders des Confessions religieuses sur la problématique de la réouverture des lieux de culte et de prières.
Les mesures restrictives de la pratiques du culte prises par le gouvernement, au cours de la Conférence de presse du Vendredi 16 octobre 2020 dernier, ne semblent pas avoir l’assentiment des fidèles et croyants. Qui trouvent en ces décisions des pouvoirs publics une volonté de ‘’ bâillonnement’’ des ordres religieux.
Aussi ces derniers qui ont vivement réagi, brandissent, la menace de réouverture des lieux de culte et de prières à compter du 25 octobre prochain. En effet, depuis près de huit (08) mois en raison des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie du coronavirus, le gouvernement a décidé de l’application d’importantes mesures restrictives en tout ce qui concerne l’activité humaine, y compris la fermeture des lieux de cultes et de prières.
Apres ses huit (08) de privation, les gabonais ont intensément animé d’une volonté collective de se réconcilier avec Dieu, le créateur éternel, à travers leurs activités religieuses, tout en tenant compte des mesures barrières et de distanciation physique décrétée par le gouvernement. En effet les gabonais, qui n’ont pas pu se réconcilier pour des raisons politiques diverses, entendent désormais mettre à profit la période de lutte contre la propagation de la Covid-19, pour prier davantage pour leur nation et la remettre entre les mains du Seigneur afin de la préserver.
Comme le disait l’écrivain Jean Giorno : » Quand les mystères sont très malins, ils se cachent dans la lumière « . Il n’est donc besoin à vouloir faire de la récupération politique. Comme on crut devoir le faire certains acteurs politiques véreux pour se du bémol au lendemain de la rencontre entre le Ministre d’État en charge de l’intérieur, Lambert Noel Matha et le chef de l’Église catholique au Gabon.
En effet, l’archevêque-metropolitain de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, n’a pas manqué de transmettre au Membre du gouvernement le ressenti des fidèles et croyants sur la dureté des mesures gouvernementales allégeant certaines dispositions restrictives, dont la réouverture des lieux de culte et prière.
Notamment du rituel eucharistique, de la liturgie ou encore des prières. D’ailleurs à travers le monde, les églises et lieux de culte ne sont pas considérés comme des lieux à risques de transmission de la maladie. Pour le gouvernement dans sa défense, il n’y a aucune volonté de bâillonnement de l’Église. Il s’agit par contre d’une priorité liée à la protection sanitaire des populations.
Afin de ne pas mettre en danger la vie d’autrui, conformément aux dispositions du Code Penal en vigueur sur l’étendue du territoire national.
Par Thierry Mocktar