Ailleurs, ils n’auraient pas été admis au cercle des initiés. Mais au Gabon pays de démocratie, des lampions désarticulés, à la manière des laudes, se permettrait de se prévaloir un débat politique auquel, ils ne sont en rien préparé. Le peuple gabonais est aujourd’hui fortement sidéré par l’intrusion de mythomanes politiques plutôt que des politiciens de calibre.
Les leaders politiques qui parcourent, ces derniers temps l’arrière-pays, en quête d’une légitimité populaire, ont, en effet démontré de leur pire cupidité. En s’érigeant en père-fouettards du régime, dont ils dénoncent sous de prétentieux vocables, la gestion du pays. L’objectif est bien précis. Car il s’agit de se faire passer pour de larcins de circonstance en voulant se « montrer » blanc comme neige à l’approche de l’élection présidentielle.
Une telle posture fait vite oublier que le terrain politique gabonais n’est pas propice à des girouettes ou à la spirale de « marionnettes » de cabarets.
Un mélange de bouffons et de tribuns qui démontre de la maturité de la démocratie gabonaise. Qui accorde une subvention du contribuable à des partis politiques où l’on confond la gestion à des épiceries familiales. Normal quand il s’agit de tailler le pouvoir en toute pièce.
Aujourd’hui les discours prononcé dans ces agapes clairsemés sont tout aussi creux. Car se confondent à des débats de gargote. Le fait similaire est que ces acteurs, dans leur ensemble, vouent une haine viscérale envers Ali Bongo Ondimba. Le paradoxe de la chienlit a donc son sens. Mais aussi et surtout me manque de la présentation d’un programme politique qui impact les populations.
A moins que ces rassemblements ne soient des occasions de surenchères faites à l’endroit du pouvoir. Tant plus que coutumier des faits, l’acteur politique gabonais qui se transforme en un opposant n’a plus d’autre alternative. En dehors de celle de se chercher une place au soleil. Sinon, à quel prix ?
Si ce n’est celui de la forfaiture. On comprend dès lors l’existence de ces attaques à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba qui sont mus par des intérêts boulimiques.
Thierry Mocktar
