Quel que soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra dit un adage. La lumière sur l’affaire de dame Alphonsine Ndembi Tchetchenigo qui semble-t-il détient une liste qui éclabousse tout le système judiciaire gabonais se fait au grand jour.
En fait, cette dame est la sœur de Inoussa Onanga Stéphane, ancien directeur administratif et financier (DAF) de la Direction Générale de la Documentation et de la (DGDI), placé sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville après l’affaire du scandale des faux passeports ayant récemment éclaté à la DGDI. Il a été accusé de faits de non-respect de la déontologie et de divulgation du secret professionnel, mais qui a bénéficié d’une liberté provisoire après que le juge d’instruction en charge du dossier soit allé à la prison, constater de visu qu’Inoussa Onanga Stephane était effectivement très souffrant.
Au courant de cette mise en liberté provisoire, il aurait été filé par les éléments de la DGDI qui aurait eu pour mission de récupérer des dossiers compromettants qu’il détenait sur l’ensemble des responsables de cette institution avant son arrestation. Lequel Inoussa Onanga faisait déjà l’objet d’une enquête menée par le B2, enquête dont le contenu serait en train d’être décortiqué par les enquêteurs du B2 après leur transmission à ceux-ci par le parquet.
Paniquée, dame Alphonsine Ndembi Tchetchenigo va cacher son frère dans un lieu gardé secret.
Elle découvrira quelques jours après dans l’un des domiciles de son cadet, un sac contenant des documents et clefs USB qu’elle remettra à la justice. Des documents et clés USB justifiant des détournements orchestrés à la DGDI et dont le contenu serait connu par le procureur de la République qui les a, juste après qu’ils lui aient été remis par dame Ndembi, transmis au B2 pour nécessité d’enquête. Certains de ces documents révèlent que l’ancien DAF de la DGDI avait détourné plus du milliard de FCFA et serait propriétaire de plus de 30 maisons à Libreville.
N’aurait-elle pas eu l’intention, en remettant aux mains de la justice, régler des comptes à Sieur Onanga et donc de monter un coup contre lui?
Ce que le peuple attend, ce sont les suites de l’enquête, ses conclusions et les décisions qui sortiront du jugement à venir. Ce n’est qu’à cet instant que l’on sera largement édifié sur la responsabilité de la DGDI qui veut montrer pattes blanches, voulant que la communion lui soit donnée sans confession.
Les enquêteurs de la DGDI ont découvert dans le téléphone de dame Ndembi, des échanges avec des avocats et des responsables de la justice. Rien ne dit que dame Ndembi est blanche comme neige. Peut-être qu’elle traine aussi des casseroles. Mais, là n’est pas pour l’instant le sujet.
L’on sait cependant, à la lumière des informations à notre possession, que dame Alphonsine Ndembi Tchetchenigo avait pris la responsabilité, pour assister son frère en prison qu’elle croyait démuni financièrement, de couvrir les dépenses liées aux soins médicaux et règlements des honoraires d’avocats. Elle ne semblait pas perdre espoir d’être un jour remboursée par son cadet Inoussa Onanga Stéphane.
Laissons aux autorités compétentes le soin d’en juger.
Si les faits retenus contre dame Alphonsine Ndembi Techetchenigo, à savoir charlatanisme, manipulation et autres, sont avérés, il ne restera plus qu’à la justice de prendre ses responsabilités en disant et en lisant le droit. Nous comptons déjà énormément sur le B2 saisi de l’affaire par la justice pour la dépoussiérer et ôter toutes zones d’ombres.
Jusqu’où ira le feuilleton ? Aux prochains jours d’apporter la réponse…
Le fils du bled
