Déjà leader du continent africain, le Gabon, a une fois de plus, marquer d’une pierre blanche son empreinte parmi les États qui œuvrent pour la préservation de l’environnement et la protection des écosystèmes dans les aires protégées à l’occasion de la 19ème réunion annuelle ordinaire des Parties et partenaires sur les forêts du bassin du Congo (PFBC).
Dont les travaux ont pris fin, ce Vendredi 8 juillet, devant un parterre de personnalités en présence du Ministre gabonais des affaires étrangères, Mickael Moussa Adamou, représentant la cheffe du gouvernement, Rose-Christiane Ossouka Raponda, empêchée.
Quatre jours durant, les participants ont honoré l’engagement du pays hôte et de son chef de l’État, Ali Bongo Ondimba qui appelle à faire face à un défi commun. Afin d’internationaliser les recommandations des travaux de Libreville portant sur une préoccupation planétaire.
Organisée avec l’appui financier du Ministère fédéral allemand de la coopération et du développement (BMZ) et mis en œuvre par la GIZ, plus de 500 participants représentants des pays d’Afrique centrale, des bailleurs de fonds, des organisations internationales, des ONG, la Société civile, représentants d’institutions de recherches et des représentants du secteur privé ont pris part à ces travaux enrichissants.
Plusieurs résolutions et recommandations ont été faites à l’endroit des décideurs et pour une meilleure prise en compte des politiques publiques environnementales, pour faire face aux nouveaux défis.
Préparer les contributions de l’Afrique centrale pour pouvoir avancer lors des prochaines négociations internationales sur le changement climatique et la conservation de la biodiversité ; Accélérer le processus de mise en œuvre de la Déclaration d’engagement des États membres de la Comifac (Commission des forêts d’Afrique centrale) pour les forêts d’Afrique centrale et de l’appel pour un financement équitable ; Coopérer étroitement avec les autres secteurs clés de l’économie du monde rural ; Promouvoir un engagement renforcé du partenariat avec les entités du secteur privé et le dialogue inclusif avec la Chine pour un commerce assaini des bois tropicaux ; etc.
La réunion de Libreville a également marquée les 20 ans des Parties du partenariat sur les forêts du bassin du Congo (PFBC). Et à concilier les objectifs du développement durable et la préservation des forêts en vue d’une réforme structurelle tropicale du bassin du Congo en Afrique centrale.
Thierry Mocktar