Quelques jours après que le Gabon ait reçu 100 000 doses de vaccin, produit par le laboratoire chinois Sinopharm, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba, a, ce Lundi 22 mars 2021, prononcé un discours à la nation. Une allocution radio-télévisée attendue par les gabonais. Au cours de laquelle le chef de l’État a situé le contexte justifiant le vaccin pour les populations en lutte contre la pandémie de la Covid-19.
« Comme je m’y suis engagé, chaque habitant pourra en bénéficier. Nous entrons dès lors, dans la phase finale de cette guerre contre la Covid-19, contre cet ennemi invisible », a déclaré le Président de la République. En effet à l’échelle continentale, notre pays est considéré comme l’une des nations dont le dispositif de veille et de riposte contre le Covid-19 fonctionne le mieux.
« Cette phase finale, décisive et déterminante, intervient alors que notre pays, qui est considéré comme l’un des plus efficaces en Afrique dans la riposte face à la Covid-19, fait face à une seconde vague particulièrement violente. Une seconde vague qui tend toutefois à s’attenuer mais qui continue de produire des effets désastreux. Cest pourquoi, je considère que cette situation nous appelle toutes et tous à la plus grande vigilance », a indiqué le chef de l’Etat.
Non sans avoir remercier les personnels de santé « qui ont fait montre de courage, de dévouement, d’abnégation et d’un professionnalisme hors du commun ». Ali Bongo Ondimba a ainsi exhorté tous ceux qui le souhaiteront, où qui se trouvent sur notre territoire, de se faire vacciner. « Aujourd’hui, nous sommes fin prêts. A cet effet, un numéro et une plateforme internet ont été mis en place afin de faciliter les inscriptions », à rappeler le Président de la République à l’endroit de ses compatriotes.
Au début de la crise sanitaire qui déséquilibre l’économie du pays, des moyens ont été rapidement déployés pour freiner la propagation du virus et assurer la prise en charge des cas signalés. Le nombre de contamination a été contenu fin mai 2020, grâce au pic atteint, stabilisant de nouvelles infections.
Le nombre de tests réalisés a été parmi les plus élevés du continent africain, avec un taux de létalité le plus faible d’Afrique se situant entre 0,1 et 0,3 %.
Thierry Mocktar