Malgré la décision de fermeture des maquis, motels, etc. Prise par le ministère de l’Intérieur suite à la pandémie de la COVID-19 au Gabon, l’on constate la reprise en toute impunité de leurs activités dans certains quartiers à Libreville et ses environs. Selon certaines sources, les gérants bénéficieraient de la protection de quelques agents des forces de l’ordre.
En effet, les bars, motels et autres lieux de plaisances à Libreville et ses environs fonctionnent, et ce n’est un secret pour personne. Cela en bravant les décisions gouvernementales visant a lutté contre la propagation de la pandémie du Coronavirus.
Selon certaines indiscrétions, lesdits lieux fonctionnent en portes closes avec la bénédiction de certains agents des forces de police. Ces derniers permettent aux gérants ce procédé après perception de sommes d’argent et avantages comme c’est le cas dans les favelas au Brésil ou dans les milieux de la drogue aux États-Unis (des ripous). Une fois l’entente scellée entre les deux parties, les commerçants peuvent tranquillement reprendre leurs activités sans en être inquiétés.
« Ce n’est pas compliqué, il suffit d’avoir la protection des agents. Tu leurs glisses quelque chose de temps à autre où tu leurs laisses l’accès libre quand ils veulent consommer, et eux en retour te laissent travailler tranquillement. C’est ce que font les motels, bars et autres coins qui travaillent actuellement à Libreville » témoigne sous cape un gérant de bars au quartier derrière la prison.
À la fin, l’on s’interroge à quoi sert le confinement et couvre-feu partiel si les lieux de plaisances regroupant plusieurs individus tournent 24/24 ?
La question vaut son pesant d’or, quand on sait les difficultés financières auxquelles sont désormais confrontées plusieurs familles dans l’ensemble du pays. Au vu des circonstances, il serait grand temps tant que les décideurs optent pour un dé-confinement progressif, tel que nous l’observons dans certains pays du continent et ailleurs.
Par Pierre BOUTAMBA
