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lundi, 9 septembre 2024

Affaire Webcor-Gabon : Hervé Patrick Opianga persiste dans sa quête de justice.

L’affaire Webcor, qui traîne depuis plus de dix ans, concerne la construction avortée du Grand Marché de Libreville. En 2015, l’État gabonais avait suspendu le projet, ce qui a débouché sur un contentieux juridique. Le tribunal de Paris avait annulé une décision arbitrale qui condamnait le Gabon à verser 65 milliards de FCFA à l’entreprise.

Une plainte contre x « pour corruption, fraude fiscale et faute » a été déposée il y’a trois semaines pour la première fois par Hervé Patrick Opianga qui s’était constitué partie civile dans cette affaire. Ce mercredi 31 juillet, le conseil d’Hervé Patrick Opianga est revenu à la charge pour dénoncer l’attitude des nouvelles autorités qui ont accepté contre attente de régler la dette due à cette entreprise qui avait fait appel après la décision de la cour d’appel de Paris.

Le conseil d’Hervé Patrick Opianga se dit étonné de la décision de l’Agence judiciaire de l’État (AJE) et du Conseil d’État gabonais qui ont récemment signé un protocole transactionnel acceptant de payer cette somme à Webcor ITP. Une décision inattendue que les avocats d’Hervé Patrick Opianga ne comprennent pas.

« Alors même que le Gabon était en position de force dans une affaire qui l’oppose aux sociétés Webcor et le Grand marché de Libreville c’est dans ce contexte qu’une Plainte a été déposé entre les mains du procureur de la République pour corruption, fraude fiscale et haute trahison. », se sont indignés ses avocats au cours d’une conférence de presse.

Le conseil a annoncé avoir saisi le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville afin d’élucider cette affaire qui impliquerait une fraude fiscale et infractions diverses à la gouvernance économique et qui est qualifiée de  » crime » par les avocats Hervé Patrick Opiangah qui souhaitent vivement que la justice gabonaise fasse son travail.

La démarche d’Hervé Patrick Opiangah, utilisant son statut de citoyen pour agir en dehors des clivages politiques, est de montrer que la société civile gabonaise n’apprécie guère la mauvaise gouvernance telle que mentionnée dans la Convention de l’OCDE sur la lutte contre la corruption du 17 décembre 1997, entrée en vigueur le 15 février 1999, et par la Convention des Nations Unies contre la corruption faite à Merida le 9 décembre 2003, entrée en vigueur le 14 décembre 2005.

Denise

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