Coutumier des faits sur un État souverain, la chaîne “France 24” en ouvrant ses antennes à Jean Ping, qui a tenu des propos “gravissimes” et “inacceptables” s’est délibérément, une fois de plus, illustrée dans la diffusion des propos tendant vers une opération de déstabilisation du Gabon.
Encore que la collusion de contribution du financement par l’opposant gabonais du fonctionnement de la chaîne de télévision publique française pourrait être mise à nu selon de nombreux observateurs.
Depuis la diffusion de ces propos, l’Organisation “Reporters sans frontières (RSF)” – accroc à la dénonciation des autorités gabonaises pour entrave à la liberté de presse dans le pays – reste curieusement atone sur les propos séditieux et violents tenus par Jean Ping et qui seraient susceptibles de recevoir plusieurs qualifications pénales.
Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle de 2016, et dans l’improbabilité d’être à nouveau chef de file de l’opposition pour le scrutin avenir (2023), Jean Ping, s’illustre désormais dans des propos violents et graves pour le pays. Engageant ainsi la complicité de la responsabilité morale, en tant que diffuseur, de “France 24”.
Thierry Mocktar
