Le Gabon, un pays désintégré, en régression, une société éclatée, désarticulée et en lambeaux selon  Erichk Mauro Nguemah.

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Erichk Mauro Nguemah durant sa conférence de presse

Le Président par intérim, Secrétaire Général, Porte-Parole du Mouvement de Redressement National  (MORENA) Unioniste,  Bienvenu Erichk Mauro Nguemah, a tenu une conférence de presse le mercredi 31 mai 2023 à l’issue de leur rentrée politique ainsi que du 31e anniversaire organisée le samedi 27 mai dernier, à son siège situé au quartier Akebe ville dans le troisième arrondissement de Libreville.

Ces activités marquent le grand retour dans l’arène politique dudit parti après plus de 7 ans d’absence. Face aux journalistes des différentes rédactions conviées à cette conférence de presse, le Président par intérim, Secrétaire Général, Porte-Parole, Bienvenu Erichk Mauro Nguemah, a égrené bon nombre de sujets d’actualités au Gabon dans les domaines ; Politique, Social, Économique et Migratoire.

Sur la situation politique dans notre pays, d’après le leader politique le Gabon est en régression sur tous les sujets à commencer par le plan politique. 

 « Nous voilà 33 ans plus tard devant un bien triste résultat sur le plan démocratique. Les élections sont le plus souvent truquées par le parti pris des institutions et autorités chargées de les réguler. La mécanique électorale est grippée non seulement en raison de l’absence d’un marché actif et concurrentiel des idées, mais aussi en raison du mauvais système électoral, le mauvais découpage des circonscriptions, le bourrage des urnes, la pratique de la falsification des procès-verbaux différents de 5 ceux établis à la sortie des urnes. » A-t-il souligné.

A la question de savoir si le Morena unioniste se sent prêt à batailler lors des élections générales à venir après sept longues années de léthargie, le porte-parole du Morena unioniste répond « Qu’il n’y a aucun souci à se faire, son parti jouera bel et bien sa partition. »

Selon Bienvenu Erichk Mauro Nguemah, au-delà de la régression démocratique, chacun peut  aussi constater objectivement l’échec des politiques  économiques entreprises ainsi que celui de la construction de la solidarité et de notre vivre-ensemble. 

« Notre pays en déclin souffre en effet dans sa chair en ce moment en accusant un retard honteux par rapport à ses voisins comparables au niveau des infrastructures de base inexistantes ou si peu développées, un chômage massif inadmissible des jeunes pourtant diplômés et bien formés, poussant à la frustration, un recul de son système éducatif et de formation, le désastre de l’hôpital public qui manque du minimum élémentaire, une vertigineuse poussée de l’inflation qui frappe de plein fouet les familles les plus modestes en faisant monter la pauvreté et la misère, les états généraux sur la vie chère en témoignent. » A-t-il fait remarquer.

Mentionnant tout de même, qu’à ces vives inquiétudes sur le présent est venu s’ajouter depuis quelque temps, une angoisse sur l’avenir au sujet de l’immigration massive dans notre pays par des gens venus d’ailleurs. 

« Nous avons le sentiment d’être malheureusement passés, et ceci est aussi la conséquence de ce qui précède, de la préférence nationale du  Gabon d’abord prôné par le père de l’indépendance Léon Mba à la théorie en mouvement de  l’étranger le plus favorisé. » A-t-il lancé.

Pour Bienvenu Erichk Mauro Nguemah, autant il est normal d’être ouvert envers nos frères africains et au reste du monde qui souhaitent investir dans le secteur marchand créateur de valeurs, autant l’exercice des emplois publics et ceux qui relèvent du portefeuille ou des participations de l’Etat doivent être réservés aux seuls gabonais si j’ose dire, de souche. Et ce principe doit être sanctuarisé.

« Nous projetons l’image d’un pays dévasté, à bout de souffle, arrivé en fin de potentiel. Nous sommes maintenant devant un pays désintégré, un pays en régression, une société éclatée, désarticulée, une société en lambeaux où rien et pas grand-chose ne fait aujourd’hui sens. »

De l’avis du Morena Unioniste dont il est le porte-parole, les décideurs doivent avoir une gestion plus rigoureuse et parcimonieuse en mettant en application une loi sur l’immigration et imposer des quotas entre les pays d’origine de ces étrangers et les populations autochtones pour éviter demain l’affrontement. 

Toutefois, la suggestion faite à cet effet du côté du Morena unioniste est, l’ouverture dans les meilleurs délais comme en 1989 quand nous discutions à Paris sans crainte de l’autre et sans stigmatisation, UNE CONFERENCE NATIONALE ECONOMIQUE ET SOCIALE ayant pour but de reconstruire le patriotisme national mis à mal et réfléchir ensemble pour un avenir plus radieux. 

Evans

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