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samedi, 23 novembre 2024

RHM-Présidentielles 2023 : Alexandre Barro-Chambrier, une candidature figée par le rejet communautaire.

Alexandre Barro-Chambrier (ABC) – le président d’une frange dissidente du Rassemblement héritage et modernité (RHM) – pourrait bien avoir des raisons de se faire des soucis avec sa candidature à l’élection présidentielle de l’année prochaine au Gabon. En effet, l’ancien ministre de feu président Omar Bongo Ondimba, puis sous Ali Bongo Ondimba, qui espérait certainement compter sur le vote communautaire dont il présageait acquis à la cause, devrait revoir la pâle copie de sa « technique » d’approche. Après une enivrante randonnée politique.

La désolidarisation de la communauté ethno-linguistique « myèné-m’pongwé et assimilés » ne serait pas disposé à lui accordé des suffrages. Car fracturée entre les candidatures du Président RHM et celle du très probable candidat, Paul-Marie Gondjout, leader de l’autre fraction dissidente  de l’Union nationale : l’Union nationale initiale (UNI).

Aujourd’hui, la province frondeuse de l’Ogooué-maritime, où l’on rencontre un grand nombre de ressortissants de la communauté ethno-linguistique – sous la poussée d’une remise en confiance du Parti démocratique gabonais (PDG), au pouvoir – semble avoir tourné le dos aux ambitions du roitelet d’Osengué.

Un désamour qui, également trouve son épicentre des rapports froids entre les deux fratries depuis les années de l’indépendance du pays.

Dans ce tumulte politico ethno-linguistique, l’opposition gabonaise entend focaliser sa concentration sur la personne du Président sortant Ali Bongo Ondimba. Dont la candidature attire une pléiade de forces centrifuges qui composent l’opposition gabonaise. Et non d’une présentation par ces forces de l’inertie d’un véritable programme de société qui puisse convaincre les gabonais.

Un magma politique dans lequel patauge l’ensemble des candidats, dont Alexandre Barro-Chambrier, auto-déclaré, qui entendent prendre part à l’élection présidentielle à venir. Contrairement à ce qui se lit et dont l’opinion publique gabonaise espérait, la candidature à l’élection présidentielle de « ABC » serait fortement figée par le rejet communautaire. Du fait des inimitiés occasionnées par le camp d’Osengué sur les autres membres du groupe ethnique lors de leurs passages respectifs dans les différentes sphères du système politique au Gabon, dont ils sont en partie, comptables de la décrépitude du pays.

« A un an du scrutin présidentiel, le débat concernant le potentiel candidat qui sera adoubé par l’opposition gabonaise est encore tout entier. A moins de faire recours, comme l’estime un grand nombre de personnes, à une société civile « clochardisée » par les mouvements activistes sans impacts pour le pays », indiquent des sources proches de ce camp. Dont les véritables piliers ont rallié le pouvoir.

A l’évidence, une logique qui devrait conduire à l’effacement de l’opposition du jeu politique national. Encore que le feuilleton « Guy Nzouba Ndama » viendrait renforcer cette certitude qu’on certains gabonais de l’espièglerie qui caractérise les leaders de l’opposition dont une grande majorité d’acteurs privilégient l’intérêt personnel au détriment des préoccupations du peuple.

D’ailleurs, selon d’autres sources, ces leaders politiques ne semblent pas intéressés aux vraies questions qui conditionnent, la prochaine élection présidentielle. On est plutôt accroché à un débat de personne. Qui, bien qu’au pouvoir, ne préoccupe pas l’opinion de la société gabonaise. Et de comprendre que, dans l’opposition, il y’a aussi ces trouble-fêtes, avec en objectif la distraction de renvoyer les vrais débats en arrière-plan.

Thierry Mocktar

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1 COMMENTAIRE

  1. Thierry Moctar tu caches mal ton appartenance au pdg tel une tortue tu fais semblant de te cacher ignorant que ta carapace te trahit. La même opposition dont tu trouves les antagonismes est celle qui a obligé ton champion à recourir aux armes en 2016, tuant des centaines des gabonais qu’il est sensé servir au QG de Jean Ping. Les résultats des bureaux de vote du 2è arrondissement annulés, nous attendons toujours les nouvelles élections. Le monde entier sait que ton pouvoir fait du sang de ses concitoyens, son carburant. Les gabonais ne sont pas dupes ni près d’oublier 2016 sauf si toute la classe politique consent à vous accorder son pardon, encore faut-il le demander. Tu ne connais pas le Gabon. Parler de ton champion dont nous attendons la fin de l’indisponibilité temporaire me donne de la nausée. Si tu vivais au Gabon tu aurais parlé du mémorandum de l’opposition. Ce ne sont pas les sujets à débats qui manquent mais ton pouvoir sanguinaire est sourd à toute proposition. Ethno- linguisme? Il faut arrêter, les gabonais de toutes les ethnies ont voté J. Ping ton argumentaire ne fait plus recette, change de logiciel.

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