La cérémonie de présentation de vœux de nouvel an, au président du parti, par les militants du Parti Social Démocrate (PSD) assisté pour la circonstance de son Épouse, a eu lieu, Dimanche 9 janvier 2022, à la résidence privée du couple Maganga-Moussavou, sise dans le premier arrondissement de Libreville.
Selon les différentes interventions, « Au fil des années, le PSD s’est bonifié malgré les turbulences mouvantes du paysage politique gabonais grâce à la vision de son président, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Qui, à développer au sein de sa formation politique, une certaine maturité et en dit sur les ambitions du PSD à se faire une place de choix dans l’échiquier national.
Dont le programme politique de » la Provincialisation » reste et demeure le principal cheval de bataille de Pierre-Claver Maganga Moussavou. A cet effet, les femmes, les jeunes et les parlementaires du parti ont tenu à magnifier l’action du PSD au cours de l’année écoulée. Ainsi que des perspectives d’avenir donc les élections de 2023.
Des actions guidées par une orientation axée sur le respect des valeurs démocratiques, du bien-être et du vivre-ensemble dans la diversité. En effet, « la Provincialisation » est un vaste programme politique de développement des localités du pays et des grandes agglomérations urbaines dans lequel tout Gabonais devrait se retrouver dans une vision progressiste d’ensemble. Répondant aux vœux adressés à son endroit et à son Épouse, Pierre-Claver Maganga Moussavou a exhorté à ce que l’année 2022 soit pour le Gabon une année de paix pour tous, avant de dénoncer les travers et les dérives de la société gabonaise observées ces derniers temps.
« Je voudrais me féliciter que le premier de tous les Gabonais, nous ai édifiés sur la situation qu’il a traversé et aussi sur une situation que le peuple gabonais a traversé avec lui. Une situation difficile. Toutes les circonvolutions que nous avons connues viennent de prendre fin puisse que le Président nous a dit lui-même que pendant trois ans, il avait souffert le calvaire et le peuple gabonais avec lui. Le voyage effectué à Ryad aurait été l’occasion de se relever de ce qu’il a subit ».
Ancien Vice-président de la République – Pierre-Claver Maganga Moussavou – sur un tout autre plan, a également souhaité voir revenir au grand jour la Constitution issue du Dialogue politique d’Angondjé de manière concertée entre les partis de la majorité et ceux de l’opposition afin d’éviter toute contestation.
Le leader du Parti Social Démocrate a ainsi condamné les turbulences, des uns et des autres, en mettant au défi les décisions de la Cour Constitutionnelle et faisant apparaître des frictions entre la Haute juridiction de l’État et la présidence de la République. « La Covid-19 ne doit pas être un prétexte pour occulter les vrais problèmes du pays », a dit en substance, Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Un conseil cependant : « J’avais dit à Madame le Premier ministre que si vous voulez que les gabonais se vaccinent, alors expliquer les raisons et prenez les spécialistes qu’il vous faut pour être explicite puisse que l’État a le devoir de protéger les Gabonais dans la mesure où l’on ne peut pas vouloir une chose et son contraire. Afin qu’on ne trompe pas le président en voulant tirer profit de la Covid-19 sur le dos des populations. Parce que 2022 doit être une année de la relance et le Gabon en a les moyens », a indiqué Pierre-Claver Maganga Moussavou.
Dans cette adresse aux militants et sympathisants de sa formation politique, l’ancien Vice-président de la République a également porté un formel démenti de certaines coupures de presse dans lesquelles il ne se reconnait pas des propos attribués à lui. « Lors des élections de 2023, j’attribuerais plus la victoire ni à l’un ni à l’autre. Je me l’attribuerait à moi-même », a-t-il prévenu, avant de souhaiter une année de responsabilité collective et paisible au peuple gabonais, sans toutefois se prononcer sur son éventuelle candidature à ce scrutin.
Thierry Mocktar