Au Gabon, après la présidentielle, les félicitations se poursuivent en faveur du vainqueur, alors qu’il y’a quelques heures le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a rendu public les résultats provisoires du vote du 12 avril 2025 pour l’élection présidentielle au Gabon.
Ces résultats annoncent Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur avec plus de 94, 85 % de voix, laissant loin derrière lui son principal adversaire Alain-Claude Bilié-Bi-Nze. A cet effet, hommes politiques, acteurs de la société civile continuent d’adresser leurs félicitations au Président élu par le peuple, suite à sa victoire en attendant les résultats officiels de la cour constitutionnelle
Leader de a la société civile, George Mpaga n’a pas souhaité rester en marge de cette vague des félicitations en guise de reconnaissance et de bienséance après cette victoire. En la faveur d’une conférence de presse tenue ce vendredi 18 avril à Libreville, le membre de la société civile a fait entendre sa voix, saluant la victoire du Président Brice Clotaire Oligui Nguema « démocratiquement élu » selon ce dernier.
Organisée sous la thématique du « Bilan de la campagne, fin de la transition, les principaux chantier du Septennat », cette conférence de presse était l’occasion pour le principal orateur de revenir sur cette élection Présidentielle, d’évoquer également la fin de la transition sans oublier le septennat à venir.
L’événement fédérateur du 30 Août 2023 a ouvert la voie au processus profond de réinvention de la République, de restauration de la République et de la réhabilitation de l’homme gabonais selon George Mpaga.
« L’agenda du CTRI a été respecté avec une mesure exemplaire », a déclaré George Mpaga qui a fait quelques propositions au chef de l’État élu pour son septennat. Entre autres propositions : (1)le Redécoupage électoral afin d’assurer une meilleur représentativité territoriale, (2)l’Adoption de la loi sur les organisations non gouvernementales qui fonctionnent désormais sur loi devenue obsolète la loi 35/62 ne correspond plus aux engagements internationaux, (3)la Réforme du système judiciaire gabonais qui est miné par la corruption, le clientélisme, le favoritisme et l’injustice, (4)la révision du code du travail, (5)l’Adoption des lois spécifiques pour protéger les défenseurs des droits humains.
L’on attend à présent la confirmation des résultats par la cour constitutionnelle après leurs vérifications par le Ministère de l’intérieur et de la sécurité et la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER).
La Rédaction