Afin d’accélérer le processus de désenclavement de certaines localités de l’intérieur du pays, l’État gabonais s’est engagé dans un vaste programme de construction et de modernisation des infrastructures routières. Plusieurs projets routiers ont été assignés dans le cadre des partenariats Public-Privé (PPP). L’objectif étant de contribuer à l’amélioration rapide des infrastructures routières et désenclaver le pays à tout prix.
« La Transgabonaise », reste le projet phare de cet ambitieux programme instruit par le président de la République, Ali Bongo Ondimba. Conformément à l’engagement pris devant les gabonais afin de permettre à ce que le Gabon se positionne comme un hub de référence dans la sous-région. Surtout que c’est la seule issue pour rallier la capitale du Gabon par la Route nationale (RN1).
Le projet consiste en lui-même à la construction d’une voie rapide entre Libreville et Franceville. Stratégique pour le pays et la sous-région, le projet qui est actuellement dans une phase de plein régime comprend également la réhabilitation de 780 km de routes nationales 1 et 3 m, dont certains tronçons seront dédoublés.
Il sera également question de construire un axe logistique stratégique pour écouler les grumes et les produits agricoles. Les tronçons qui composent « La Transgabonaise » sont en travaux depuis des décennies, certains d’entre-deux étant en très mauvais état.
Lancé par l’État gabonais en 2020, celui-ci a finalement opté pour un partenariat Public-Privé avec la Société autoroutière du Gabon (SAG) pour son expertise. Aussi, l’entreprise bénéficie d’une plus large autonomie dans le financement, tout en évitant l’endettement.
Le coût du projet des estimé à 915 millions d’euros et la fin attendue pour le troisième trimestre de 2023. La SAG, qui dispose d’une concession sur trente ans, prévoit un retour sur investissement via les péages et autres revenus auxiliaires liés aux services routiers.
Thierry Mocktar
