C’est parfaitement rassurée et confiante sur le processus d’intégration du Gabon à l’organisation anglophone que la délégation du Commonwealth a bouclée son séjour en terre gabonaise après avoir été édifié à la Cour Constitutionnelle sur les réformes engagées en matière de promotion des droits humains et de la séparation de pouvoirs.
La séance de travail accordée par Marie-Madeleine Mborantsuo à ses hôtes a permis à la présidente de la Haute Juridiction du Gabon de présenter les efforts faits par le gouvernement gabonais sur les questions qui visent la consolidation des droits de l’homme ainsi que la séparation de pouvoirs : exécutif-législatif-judiciaire.
Pour le chef de délégation du Commonwealth, Andrews Linford « La vitalité de la démocratie gabonaise pour un meilleur vivre-ensemble sont autant de valeurs prônées et recherchées par l’Organisation. C’est dire que le processus d’intégration du Gabon au Commonwealth est bien amorcé », a-t-il indiqué.
En effet, lors d’une récente visite de travail à Londres, le chef de l’État, Ali Bongo Ondimba avait abordé, avec le Prince Charles d’Angleterre, la question d’adhésion du Gabon à l’organisation anglophone. Il faut dire que le pays dispose de nombreux atouts pour intégrer le Commonwealth. Notamment son engagement sur les changements climatiques, la protection de l’environnement et le développement durable, la stabilité institutionnelle, l’économie et le climat social stable du pays depuis plusieurs années dans la sous-région et du continent. Ainsi que l’engagement du pays en matière de préservation des droits humains et l’égalité des genres.
Des opportunités bénéfiques pour une intégration sereine du Gabon à l’organisation anglophone a plaidée Marie-Madeleine Mborantsuo auprès d’Andrews Linford, chef de section d’appui électoral et de promotion de la paix du Commonwealth.
Thierry Mocktar