Le conflit devient de plus en plus récurrent sur toute l’étendue du territoire national. En effet, les pompes funèbres n’attendent pas nécessairement que le médecin légiste déclare la mort clinique de ce qu’elles appellent vulgairement leurs ‘’ clients ‘’.
Dans la ville du grand blanc, le conflit, prenant d’ampleur entre les familles des défunts/défuntes, qui espèrent encore à un éventuel remontada ( renversement de situation ) et les employés des pompes funèbres, qui quant à eux, sont tenus d’aller opérer leur client, est absolument facilité par les limiers qui au vu et au su des témoins profèrent des menaces aux personnes visiblement abattues par la disparition de leur être cher.
Dernièrement, on assistait à deux confrontations entre les parties susmentionnées. Parmi lesdites confrontations figuraient celle d’une femme qui venait à peine de perdre son époux dans un hôpital de la place. Laquelle a tenu à ce que le corps sans vie de son époux ne soit guère aussitôt transféré dans une pompe funèbre.
On a cru à la victoire de la dame, tout en ignorant que dans les instants qui suivaient, les flics devraient apparaître comme en guerre afin d’intimider la pauvre, sous-prétexte qu’ils auraient reçu les instructions du procureur de la république près du tribunal de première instance de Lambaréné.
Alors, que le maître des poursuites n’y était pas au pays à cette période bien précise. Le 2e fait similaire, quant à lui, s’est produit dans l’un des quartiers du 2e arrondissement de la commune de Lambaréné.
À L.M. S, ex-employé d’une pompe funèbre de la capitale gabonaise, en service dans la province du Moyen-Ogooué de mettre à notre disposition des informations selon lesquelles certaines personnes déclarées mortes viennent trouver la mort à la morgue.
« J’ai encore en mémoire l’histoire d’un homme, la cinquantaine révolu que l’on avait mis dans le casier vivant. Ce dernier s’est débattu toute la nuit en vain. Au moment où, il fallait travailler son corps, on s’est rendu compte de ses efforts fournis », a – t – il déclaré.
Sans dire de ne point tout nous révéler. Sentiment partagé par M.A.F, qui a laissé entendre qu’il aurait vu sa fille de 15 ans revenir en elle, pendant qu’ils seraient sur le chemin de la morgue. N.C n’a pas manqué de nous ramener dans le passé lointain. « En effet, nos vieux parents ne connaissaient pas le moderniste là, mais pouvaient conserver un corps pendant 2 à 3 jours. Ils le faisaient à l’aide des écosses et des feuilles de brousses », l’a – t – il dit.
« Je suis de ceux qui pensent que, quand bien même, le médecin légiste a déclaré la mort clinique, la personne peut encore revenir à la vie selon la grâce de Dieu. Ainsi, donc que l’on ne se précipite pas à amener la personne à la morgue, avec le système qu’ils travaillent le corps le même jour devant la famille », a fait savoir P.N.
La logique voudrait que le médecin légiste déclare la mort clinique. Celle-ci, une fois confirmée, la famille est libre de faire ce qu’elle veut de leur corps sans aucune pression émanant de X ou Y.
Newman